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On veut (pas) que ça change: le procès du statu quo

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Commençons par une citation : « Le libéralisme a fabriqué le monde moderne, mais le monde moderne se retourne contre lui. L’Europe et l’Amérique sont en proie à une rébellion populaire contre les élites du libéralisme, celles-ci étant considérées comme égoïstes et incapables ou réticentes à résoudre les problèmes des gens ordinaires. »

De qui est-elle ? 1 : Karl Marx ; 2 : L’économiste Thomas Piketty ; 3 : Manon Massé.

La citation amorce plutôt l’éditorial du plus récent The Economist, sur lequel Michel Nadeau, un ex de la Caisse de dépôt et directeur de l’Institut sur la gouvernance, a attiré mon attention cette semaine.

Pas exactement la feuille de chou d’un groupuscule marxiste, le magazine consacre un dossier complet au « renouveau » du libéralisme. Un autre mot pour sonner l’alerte, que ce « renouveau ».

Le mot « révolution » revient quelquefois dans cet édito où on perçoit entre les lignes de sérieux avertissements servis aux bien nantis qui détiennent les ficelles du pouvoir et pensent arriver à faire leur épicerie avec 75 $ par semaine. La grogne du peuple est palpable, leur annonce-t-on.

« Depuis les dernières décennies, les partisans du libéralisme sont devenus trop à l’aise avec le pouvoir. Avec comme résultat d’avoir perdu leur soif de réforme. Les élites du libéralisme se disent qu’ils dirigent une méritocratie en santé et qu’ils ont gagné leurs privilèges. La réalité n’est pas aussi tranchée. »

Le libéralisme, c’est la libre entreprise, la libre concurrence, les GAFA, les bébelles du Dollarama fabriquées en Chine et la pollution qu’on lui laisse en cadeau (et on s’étonne qu’elle ne veuillent plus reprendre nos emballages). Ce sont les profs syndiqués qui fournissent les collations, les crayons et le savon à même leur paye dans des édifices soviétiques, contre des salaires ajustés en deçà de l’inflation, et à qui on demande de fabriquer de l’espoir pour nos enfants-rois et/ou en difficultés d’apprentissage.

Et je n’ai même pas parlé de la santé, un sujet qui vous désespère. Vous êtes des tas à déverser votre détresse dans mon oreille faute de pouvoir le crier ailleurs. Vous êtes un « client » qui a toujours tort.

Vaut mieux être riche et en santé que pauvre et malade, rigolait l’humoriste Yvon Deschamps à la fin des années 1960. C’est encore plus vrai aujourd’hui. Les médecins, eux, tant généralistes que spécialistes, ont obtenu une hausse salariale de 72 % de 2009 à 2018. M. Couillard pourra payer son épicerie, sans aucun doute, s’il retourne à sa pratique médicale.

J’en ai à peine assez pour mes prochaines années

Quatre trente sous pour une piastre

Manon Massé, issue des milieux communautaires, est devenue l’incarnation d’un ras-le-bol légitime qui gronde partout sur les réseaux sociaux. Pas étonnant qu’on tente par tous les moyens de la discréditer. Il est certain que nos politiciens à cravate ne vont pas dérouler le tapis rouge à une militante féministe à la pilosité affichée sans brandir l’épouvantail du marxisme, même si je doute qu’ils aient lu Le capital au complet.

Le spécialiste des inégalités, l’économiste Thomas Piketty, a déjà dit que Marx a posé le bon diagnostic, mais nous a laissés avec les solutions à trouver. Les trouverons-nous dans le statu quo ou dans le changement proposé par la CAQ ?

Qui plus est, les plus pauvres n’iront peut-être pas voter, parce que ça ne « changera rien », parce qu’ils font déjà la queue à la banque alimentaire. 27 % des Québécois y ont recours, les mêmes (20 %) qui font effectivement leur épicerie avec 75 $ par semaine, selon le professeur à HEC Jacques Nantel. C’est é-nor-me dans une société dite « riche » qui camoufle bien le tabou social de la pauvreté.

Les pauvres ne votent qu’une fois. Les riches, eux, votent une seconde fois en passant un coup de fil au ministre, au député, en payant des lobbyistes, en se renvoyant l’ascenseur, en siégeant à des conseils d’administration, en fréquentant des clubs privés, en jouant au golf ou en allant à la pêche au saumon à Anticosti.

La culture politique de ces gros navires est profondé­ment ancrée dans le statu quo : peu importe leurs promesses électorales, tous ont accepté d’opérer à l’intérieur des limites du système. Souvent, ils ont eux-mêmes participé à l’ériger.

La paupérisation (l’appauvrissement progressif et continu de la population) est un danger pour l’équilibre social et c’est l’avertissement que sert The Economist à ses illustres abonnés.

« Pourquoi j’irais voter ? » m’a glissé Jonathan, un universitaire qui travaille au salaire minimum et n’est pas payé pour ses nombreuses heures supplémentaires (parfois six dans une journée) au sein d’un des fleurons de nos entreprises québécoises dont les employés ne sont pas syndiqués. « Ça ne va rien changer à ma vie, 22 400 $ ou 22 500 $ à la fin de l’année. Le progrès est trop puissant, trop attirant… pis on est trop niaiseux. » Le libéralisme économique résumé en quelques mots, puissant, attirant et niaiseux.

Les quatre facteurs de changement

L’être humain déteste le changement, moi la première. Dans les mots « changement climatique », c’est précisément le premier qui dérange. Dans une entrevue donnée à The Economist sur son essai The Great Leveller : Violence and the History of Inequality from the Stone Age to the Twenty-First Century, l’historien Walter Scheidel démontre que, depuis l’âge de pierre, les inégalités sociales n’ont été rectifiées que par une des quatre forces suivantes : les guerres, les révolutions, les chutes de régime et la peste. Il n’a pas parlé de Québec solidaire.

La crise climatique sera vraisemblablement notre peste moderne, assortie de guerres, de révolutions et d’effondrements économiques. Il est bon de savoir que le terme latin statu quo signifie « l’état des choses avant la guerre ».

Chose certaine, je suis à quia (comme dirait Jean-François Lisée) devant l’immobilisme généralisé et la pensée magique qui percole, traduite sous forme de « Il faut conserver l’espoir ». Et vous l’achetez où, cet espoir, déjà ? Il est en solde dans la section des lampions cette semaine ? Il ne faut pas s’étonner qu’on se réfugie dans la spiritualité plutôt que dans le giron de la science, si les conclusions de cette même communauté (très) alarmée ne sont jamais appliquées de façon concrète et possiblement contraignante.

À l’émission Midi info cette semaine, Manon Massé a affirmé que si elle devait voter pour un autre parti que le sien, son vote irait au Parti vert, un parti écosocialiste et fédéraliste. Comme quoi l’intérêt supérieur n’est peut-être plus celui qu’on pense. Nous n’aurons plus le choix d’être solidaires au-delà des bannières politiques. Ça commence quand, le changement ?

L’autopsie d’un rêve

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Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News

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Moins de la moitié des jeunes Américains ont une vision positive du capitalisme, selon un nouveau sondage. Même les jeunes républicains sont de plus en plus sceptiques – mais ne vous attendez pas à ce que l’Amérique devienne complètement socialiste pour l’instant.

Un sondage Axios publié vendredi a révélé qu’aux États-Unis capitalistes, seulement 49% des Américains âgés de 18 à 34 ans soutiennent réellement le capitalisme. Et 51% déclarent avoir une vision positive du socialisme.

Depuis plusieurs années, les sondages ont trouvé un soutien au socialisme croissant parmi les démocrates et les jeunes. En conséquence, les démocrates qui se présentent sur des plateformes explicitement socialistes – comme les membres des Democratic Socialists of America Alexandria Ocasio-Cortez (D-New York) et Rashida Tlaib (D-Michigan) – ont traduit ce mécontentement en succès électoral.

Cependant, le dernier sondage a révélé que les jeunes républicains, généralement des défenseurs infatigables du capitalisme de libre marché, en ont marre du système qu’ils ont l’habitude de défendre. Parmi les républicains âgés de 18 à 34 ans, environ 66% ont désormais une vision positive du capitalisme, contre 81% en 2019. Mais 56% des jeunes républicains souhaitent que le gouvernement se concentre sur la réduction des inégalités de richesse, contre seulement 40% en deux ans. depuis.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?us_privacy=1—&client=ca-pub-5390986774482540&output=html&h=280&adk=180704450&adf=4168993513&pi=t.aa~a.2874080257~i.7~rp.4&w=1092&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1628065615&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=5987108905&psa=1&ad_type=text_image&format=1092×280&url=https%3A%2F%2Fnews-24.fr%2Fmeme-les-jeunes-republiques-se-lassent-du-capitalisme-selon-les-sondeurs-americains-rt-usa-news%2F&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=200&rw=1092&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&dt=1628065633854&bpp=2&bdt=2280&idt=-M&shv=r20210729&mjsv=m202108030101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D5bc0ba73a725e77e-2207b6abaeca00da%3AT%3D1628065618%3ART%3D1628065618%3AS%3DALNI_MbfJtFs3LXLAMzQhf9X_KnK26CNWQ&prev_fmts=0x0%2C1092x280%2C1092x280%2C1092x280&nras=3&correlator=4582349290288&frm=20&pv=1&ga_vid=188329949.1628065617&ga_sid=1628065633&ga_hid=1441312153&ga_fc=0&u_tz=330&u_his=4&u_java=0&u_h=720&u_w=1280&u_ah=680&u_aw=1280&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=85&ady=1595&biw=1263&bih=567&scr_x=0&scr_y=416&eid=20211866&oid=3&pvsid=4333132958230926&pem=75&eae=0&fc=1408&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1280%2C0%2C1295%2C695%2C1280%2C567&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=128&bc=31&ifi=5&uci=a!5&btvi=3&fsb=1&xpc=dqEjBFITRH&p=https%3A//news-24.fr&dtd=358

Axios attribue cette augmentation au fait que davantage d’Américains voient le « avantages tangibles de niveaux d’intervention gouvernementaux sans précédent » pendant la pandémie de coronavirus. En effet, le président de l’époque, Donald Trump, a critiqué les deux partis au Congrès pour avoir accepté d’envoyer « ridiculement bas » chèques de relance de 600 $ en décembre, au lieu des 2 000 $ qu’il a réclamés – une critique qui aurait été étrangère à un président républicain au cours des dernières décennies. Tout aussi rarement, Ocasio-Cortez et Tlaib étaient tous deux d’accord avec Trump sur la question.

Pourtant, l’abandon par la droite du capitalisme sans entraves est en cours depuis avant que la pandémie ne frappe. L’animateur de Fox News, Tucker Carlson, l’animateur de nouvelles du câble le plus regardé aux États-Unis et une influence sur Trump pendant son mandat à la Maison Blanche, a soutenu les propositions des démocrates visant à briser les monopoles technologiques de la Silicon Valley et a condamné « républicain grand public » se concentrer sur le « religion » de « capitalisme de marché ».

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« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »

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Andreas Malm est un très sympathique quadragénaire suédois, militant de longue date contre le réchauffement climatique. Invité à Paris par son éditeur, La Fabrique, à l’occasion de la publication en France de son dernier ouvrage, il a par conviction traversé l’Europe en train, au départ de Malmö. Géographe spécialisé en écologie humaine de l’université de Lund, en Suède, il propose notamment une analyse du mouvement climat au sein de la vie politique suédoise (longtemps sous hégémonie sociale-démocrate), lui qui est originaire du même pays que Greta Thunberg. En septembre dernier, il a publié La Chauve-souris et le capital. Stratégie pour l’urgence chronique.

Andreas Malm est par ailleurs membre du collectif Zetkin, composé de chercheurs, d’enseignants et d’activistes de plusieurs nationalités œuvrant à la préservation du climat et de la biodiversité. Ce groupe s’intéresse notamment aux discours sur l’écologie politique de l’extrême droite européenne ou américaine. Malm a ainsi dirigé l’ouvrage collectif Fascisme fossile. L’extrême droite, l’énergie, le climat, qui met au jour la longue tradition de dénégation des enjeux climatiques due à l’engouement de l’extrême droite pour un développement fait de croissance économique constante grâce aux énergies fossiles.

Plus largement, il analyse ici la crise climatique, qu’il conçoit aujourd’hui comme intrinsèquement liée à la conjonction entre la crise sanitaire due au covid-19, source d’un effondrement de l’expansion capitalistique, et la destruction de la biodiversité, permettant la dispersion géographique des zoonoses. Le tout dans un mouvement incessant. En attendant la prochaine pandémie…

On parle généralement d’urgence climatique. Pourquoi lui préférez-vous celui d’« urgence chronique » ?

Andreas Malm : J’ai repris ce terme d’une étude de plusieurs scientifiques qui ont analysé la crise du covid-19 (notamment ses causes) et la crise climatique. Il traduit l’idée que ces deux désastres sont en train de devenir permanents, et non plus temporaires, l’un après l’autre : l’urgence apparaît donc comme chronique. Et la seule voie pour nous en sortir, c’est désormais d’agir contre les causes de ces crises, d’en modifier les conditions de développement.

Vous écrivez que le capitalisme, « survivant à tous ses hôtes », a longtemps semblé un « parasite qui ne meurt jamais », mais qu’il pourrait bien aujourd’hui avoir rencontré des « limites naturelles » à son « espérance de vie ». Que voulez-vous dire ?

Le capitalisme rencontre de réels problèmes, en raison de ce qu’il faut appeler ses « limites naturelles ». Toutefois, je ne crois pas que les problèmes environnementaux puissent causer son déclin avant qu’il ne parvienne à entraîner l’effondrement de la planète tout entière. Si le capitalisme a la possibilité de continuer ainsi dans la voie incontrôlée dans laquelle il se trouve, sans aucune régulation ni limitation, il ne pourra certainement causer – sans possibilité de retour – qu’un processus croissant vers une destruction incommensurable du climat, de la biodiversité et de tout le reste…

Je ne distingue aucune autre voie que la coercition pour obtenir des entreprises qu’elles changent leurs comportements.

Certains marxistes pensent que les problèmes environnementaux pourront être la cause d’une crise majeure du capitalisme et entraîner, à terme, sa chute. Même s’ils ne disposent pas vraiment de preuves à l’appui de cette thèse, on peut bien sûr interpréter le covid-19 (et la crise économique qu’il entraîne) comme un exemple potentiel de ce processus : celui d’un phénomène environnemental causant une maladie zoonotique ayant eu pour conséquence une crise économique majeure au début de la décennie 2020. Toutefois, le covid-19 n’a certainement pas tué le capitalisme. Et je ne pense pas que quelque chose puisse annihiler le système capitaliste, sauf certains processus sociaux précis par lesquels de nombreuses forces humaines s’organisent pour travailler ensemble dans les mêmes directions contre ce système. Mais je ne crois pas qu’une crise environnementale parviendra jamais à elle seule à causer la fin du capitalisme !

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Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion

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La critique du capitalisme est une sorte de passage obligé pour un homme politique en difficulté en France. Elle est pratique parce qu’elle séduit sur un assez large spectre, de gauche à droite. On pourrait donc considérer cette déclaration comme un simple exercice de rhétorique sans grande importance, mais ce faisant on commettrait une erreur, car cette expression révèle beaucoup sur la grande difficulté de l’Europe et surtout de la France à établir un diagnostic pertinent sur leur déclin accéléré.

En se trompant de diagnostic, on s’interdit de résoudre le problème. L’exercice se révèle donc dangereux.

L’appel à un capitalisme « responsable » par le président de la République est bien sûr avant tout une tactique politique. Nous sommes en période électorale et il s’agit probablement pour lui de parler à la gauche en essayant de faire oublier son image libérale, c’est de bonne guerre.

En critiquant un capitalisme devenu « fou », il est certain de marquer des points, même si cela ne repose sur aucun fait tangible. Mais au-delà d’agiter de vieux épouvantails, cette déclaration pose deux problèmes : le premier, c’est qu’elle sert à faire diversion sur les dysfonctionnements de l’État, et le second c’est qu’elle traduit un diagnostic erroné sur l’état du capitalisme en Europe.

Exiger un capitalisme « responsable », une diversion

Prôner un capitalisme responsable, c’est tenter de faire diversion pour éviter de poser la question de la responsabilité de l’État. Rappelons que celui-ci a abordé la crise de la Covid en ayant détruit les stocks de masques, puis a officiellement expliqué aux Français que le port du masque était inutile, et que de toute façon ils étaient trop bêtes pour savoir en mettre un.

Il a ensuite fallu près d’une année à cet État pour mettre en place une campagne de tests systématiques et les débuts de la campagne de vaccination ont été une série d’humiliants dysfonctionnements très largement constatés sur lesquels il n’est pas utile de revenir. La seconde vague a été abordée sans qu’aucune capacité supplémentaire n’ait été créée en réanimation, ce qui a nécessité un nouveau confinement pour éviter l’engorgement des services.

Après 18 mois de Covid, le collège public de mes enfants n’a pas organisé une seule heure d’enseignement à distance via un logiciel de téléconférence, et son application d’espace numérique de travail date visiblement des années 1990 ; elle s’est d’ailleurs effondrée dès les premiers jours d’arrêt des cours présentiels. Dès les premiers jours du confinement, la Poste a quasiment cessé de fonctionner.

Et ce ne sont là que les défaillances directement liées à l’épidémie. On comprend que le chef de l’État souhaite parler d’autre chose que la réforme de l’État, et faire diversion… Au Moyen-Âge, quand les choses tournaient mal, on brûlait des sorcières. En France, on brûle le capitalisme, éternel bouc émissaire.

Cette critique est particulièrement mal venue aujourd’hui, car si la crise de la Covid a montré une chose, c’est que le capitalisme est profondément responsable, au sens le plus large qu’on puisse donner à ce terme. Après des semaines de blocage résultant d’une gestion catastrophique des masques, et alors que des professionnels de santé mouraient de leur absence, l’État s’est finalement résolu à ouvrir leur approvisionnement et leur distribution au secteur privé, bref, au capitalisme, et la pénurie a disparu en moins de deux semaines.

Capitalisme irresponsable ? Quand est arrivé le confinement, tout le monde a craint les pénuries et certains n’ont pas hésité à prophétiser l’effondrement du système. Rien ne s’est effondré et il n’y a eu aucune pénurie. La grande distribution, victime traditionnelle des discours bien-pensants, a nourri la France malgré des conditions extrêmes.

Capitalisme irresponsable ? Puis à partir de décembre 2020, Pfizer, BioNTech et Moderna, purs produits du capitalisme spéculatif que l’on se plait à décrier, ont sauvé des millions de vies humaines avec leurs vaccins et permis à nos économies de repartir, un exploit que quelques mois auparavant, les bien-pensants – encore eux- au premier rang desquels notre Président, jugeaient impossible.

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