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Une élection présidentielle à haut risque au Sénégal
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5 années agoon
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admin [ad_1]
Le Sénégal est à la croisée des chemins et retient son souffle. L’élection présidentielle est un moment important dans l’histoire démocratique d’un pays. Pour cette raison, elle exige une transparence et une égalité des chances entre tous les candidats pour une meilleure prise en compte des votes de tous les citoyens, peu importe leur choix politique.
Pour la première fois au Sénégal, l’élection présidentielle cruciale du 24 février 2019 risque d’être à la fois politique et juridique au vu des actes antidémocratiques posés par l’actuel président sénégalais, Macky Sall. Le Sénégal va vers un contentieux électoral, comme le prouvent l’instrumentalisation politique de la justice et les contestations judiciaires des décisions du Conseil constitutionnel, une institution qui connaît une rupture de confiance avec le peuple sénégalais. Deux prétendants au fauteuil présidentiel ont déjà été écartés et condamnés par une justice inféodée au pouvoir, en l’occurrence l’ancien ministre libéral Karim Wade et le maire socialiste de la capitale, Dakar, Khalifa Sall.
Deux dossiers politico-judiciaires qui ont deux dénominateurs communs : procès politique et délit d’ambitions présidentielles. Penser éliminer arbitrairement plusieurs redoutables adversaires de la présidentielle et croire organiser une élection libre et démocratique, dans un pays avec un engagement citoyen assumé comme le Sénégal, relève de la pure fantaisie.
Chaque fois que la justice sénégalaise a rendu un verdict sur le plan national, celui-ci a été contesté et condamné sur la scène internationale par des juridictions compétentes. L’État du Sénégal sous Macky Sall a violé plus d’une fois les règles du droit élémentaire des personnes. La récente entrevue sur France 24 du président Macky Sall est un aveu de taille sur ses règlements de comptes politiques avec ses deux farouches adversaires. Le président sénégalais est prêt à tout pour se faire réélire, peu importe les moyens. Son obsession à remporter un second mandat se justifie par les nombreux cas de mauvaise gouvernance, l’amenant ainsi à renier son slogan de campagne « La patrie avant le parti » ou la déclaration d’intention « d’une gouvernance sobre et vertueuse ».
Dans l’émission du journaliste indépendant Pape Alé Niang Décryptage-Round-up sur les faits saillants de l’année, Djibril Gningue, membre du Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance, répondait de manière convaincante et structurée à la question du journaliste qui demandait si « le fait d’éliminer les deux candidats potentiels pourrait entraîner une élection à haut risque au Sénégal ». M. Gningue répondait par l’affirmative en se basant sur « l’échelle d’appréciation des risques et menaces électoraux dans une situation préélectorale ». Selon cet ancien secrétaire exécutif du Comité africain des éducateurs à la paix, le Sénégal a « atteint un seuil critique d’alerte mesuré ou évalué par ces quatre éléments : incompréhension, tension, conflit et violence ». Les désaccords, la rupture du dialogue et de confiance entraînent l’incompréhension, la tension, le conflit et la violence.
La fiabilité du fichier électoral, le choix d’une personnalité indépendante pour gérer les élections, le parrainage sont exactement des sources de conflits, comme l’ont souligné le journaliste et ses invités. Dans un communiqué daté du 1er janvier 2018, 23 candidats de l’opposition « dénonçaient un coup de force du candidat sortant Macky Sall consistant à éliminer des candidats à l’élection présidentielle avec la complicité d’un Conseil constitutionnel ».
Soupçons de manipulation
Différents soupçons pèsent dangereusement sur la situation politico-judiciaire du Sénégal. « Les résultats de la présidentielle sont déjà sur la table de Macky Sall », dénonce Mansour Sy Djamil, un candidat et ancien compagnon du président.
Selon les révélations explosives du journaliste investigateur Mamadou Bane, les « sept sages » du Conseil constitutionnel devant valider les parrainages et les candidatures à l’élection présidentielle travailleraient avec un faux fichier électoral, taillé sur mesure par le président Macky Sall. En clair, un faisceau d’indices démontrant l’irrégularité du processus électoral semble indiquer la confiscation du pouvoir du peuple par le dictateur Macky Sall (emprisonnement et déportation de Karim Wade, emprisonnement de Khalifa Sall, imposition du parrainage, confiscation et rétention des cartes d’électeurs, exclusion des primo-votants, refonte de la carte électorale, imposition de son ministre de l’Intérieur, membre de son propre parti, pour organiser frauduleusement les élections). Il déroule son plan en posant plusieurs gestes sans être nullement inquiété.
Le contexte géopolitique sénégalais exige de ne pas abandonner à son triste sort cette ancienne vitrine de la démocratie africaine. À l’approche des élections, le président Macky Sall a commandé 65 engins blindés antiémeutes de fabrication turque et répète partout qu’il sera élu au premier tour, une impossibilité dans la configuration politique sénégalaise actuelle. Selon certaines informations relayées par la presse nationale, il dit qu’il préfère mourir plutôt que de ne pas avoir un second mandat.
Le respect des règles du jeu démocratique aboutirait à la clarté du scrutin, gage d’une élection apaisée, symbole de la tradition démocratique sénégalaise. Le coup de force électoral ne devrait pas passer. Le Sénégal n’appartient pas au président Macky Sall, encore moins à son clan, mais au peuple souverain sénégalais qui doit décider librement et démocratiquement de celui ou de celle qui sera à la tête du pays.
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Opinions
Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News
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3 années agoon
août 3, 2021By
adminMoins de la moitié des jeunes Américains ont une vision positive du capitalisme, selon un nouveau sondage. Même les jeunes républicains sont de plus en plus sceptiques – mais ne vous attendez pas à ce que l’Amérique devienne complètement socialiste pour l’instant.
Un sondage Axios publié vendredi a révélé qu’aux États-Unis capitalistes, seulement 49% des Américains âgés de 18 à 34 ans soutiennent réellement le capitalisme. Et 51% déclarent avoir une vision positive du socialisme.
Depuis plusieurs années, les sondages ont trouvé un soutien au socialisme croissant parmi les démocrates et les jeunes. En conséquence, les démocrates qui se présentent sur des plateformes explicitement socialistes – comme les membres des Democratic Socialists of America Alexandria Ocasio-Cortez (D-New York) et Rashida Tlaib (D-Michigan) – ont traduit ce mécontentement en succès électoral.
Cependant, le dernier sondage a révélé que les jeunes républicains, généralement des défenseurs infatigables du capitalisme de libre marché, en ont marre du système qu’ils ont l’habitude de défendre. Parmi les républicains âgés de 18 à 34 ans, environ 66% ont désormais une vision positive du capitalisme, contre 81% en 2019. Mais 56% des jeunes républicains souhaitent que le gouvernement se concentre sur la réduction des inégalités de richesse, contre seulement 40% en deux ans. depuis.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?us_privacy=1—&client=ca-pub-5390986774482540&output=html&h=280&adk=180704450&adf=4168993513&pi=t.aa~a.2874080257~i.7~rp.4&w=1092&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1628065615&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=5987108905&psa=1&ad_type=text_image&format=1092×280&url=https%3A%2F%2Fnews-24.fr%2Fmeme-les-jeunes-republiques-se-lassent-du-capitalisme-selon-les-sondeurs-americains-rt-usa-news%2F&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=200&rw=1092&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&dt=1628065633854&bpp=2&bdt=2280&idt=-M&shv=r20210729&mjsv=m202108030101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D5bc0ba73a725e77e-2207b6abaeca00da%3AT%3D1628065618%3ART%3D1628065618%3AS%3DALNI_MbfJtFs3LXLAMzQhf9X_KnK26CNWQ&prev_fmts=0x0%2C1092x280%2C1092x280%2C1092x280&nras=3&correlator=4582349290288&frm=20&pv=1&ga_vid=188329949.1628065617&ga_sid=1628065633&ga_hid=1441312153&ga_fc=0&u_tz=330&u_his=4&u_java=0&u_h=720&u_w=1280&u_ah=680&u_aw=1280&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=85&ady=1595&biw=1263&bih=567&scr_x=0&scr_y=416&eid=20211866&oid=3&pvsid=4333132958230926&pem=75&eae=0&fc=1408&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1280%2C0%2C1295%2C695%2C1280%2C567&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=128&bc=31&ifi=5&uci=a!5&btvi=3&fsb=1&xpc=dqEjBFITRH&p=https%3A//news-24.fr&dtd=358
Axios attribue cette augmentation au fait que davantage d’Américains voient le « avantages tangibles de niveaux d’intervention gouvernementaux sans précédent » pendant la pandémie de coronavirus. En effet, le président de l’époque, Donald Trump, a critiqué les deux partis au Congrès pour avoir accepté d’envoyer « ridiculement bas » chèques de relance de 600 $ en décembre, au lieu des 2 000 $ qu’il a réclamés – une critique qui aurait été étrangère à un président républicain au cours des dernières décennies. Tout aussi rarement, Ocasio-Cortez et Tlaib étaient tous deux d’accord avec Trump sur la question.
Pourtant, l’abandon par la droite du capitalisme sans entraves est en cours depuis avant que la pandémie ne frappe. L’animateur de Fox News, Tucker Carlson, l’animateur de nouvelles du câble le plus regardé aux États-Unis et une influence sur Trump pendant son mandat à la Maison Blanche, a soutenu les propositions des démocrates visant à briser les monopoles technologiques de la Silicon Valley et a condamné « républicain grand public » se concentrer sur le « religion » de « capitalisme de marché ».
Opinions
« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »
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3 années agoon
août 3, 2021By
adminAndreas Malm est un très sympathique quadragénaire suédois, militant de longue date contre le réchauffement climatique. Invité à Paris par son éditeur, La Fabrique, à l’occasion de la publication en France de son dernier ouvrage, il a par conviction traversé l’Europe en train, au départ de Malmö. Géographe spécialisé en écologie humaine de l’université de Lund, en Suède, il propose notamment une analyse du mouvement climat au sein de la vie politique suédoise (longtemps sous hégémonie sociale-démocrate), lui qui est originaire du même pays que Greta Thunberg. En septembre dernier, il a publié La Chauve-souris et le capital. Stratégie pour l’urgence chronique.
Andreas Malm est par ailleurs membre du collectif Zetkin, composé de chercheurs, d’enseignants et d’activistes de plusieurs nationalités œuvrant à la préservation du climat et de la biodiversité. Ce groupe s’intéresse notamment aux discours sur l’écologie politique de l’extrême droite européenne ou américaine. Malm a ainsi dirigé l’ouvrage collectif Fascisme fossile. L’extrême droite, l’énergie, le climat, qui met au jour la longue tradition de dénégation des enjeux climatiques due à l’engouement de l’extrême droite pour un développement fait de croissance économique constante grâce aux énergies fossiles.
Plus largement, il analyse ici la crise climatique, qu’il conçoit aujourd’hui comme intrinsèquement liée à la conjonction entre la crise sanitaire due au covid-19, source d’un effondrement de l’expansion capitalistique, et la destruction de la biodiversité, permettant la dispersion géographique des zoonoses. Le tout dans un mouvement incessant. En attendant la prochaine pandémie…
On parle généralement d’urgence climatique. Pourquoi lui préférez-vous celui d’« urgence chronique » ?
Andreas Malm : J’ai repris ce terme d’une étude de plusieurs scientifiques qui ont analysé la crise du covid-19 (notamment ses causes) et la crise climatique. Il traduit l’idée que ces deux désastres sont en train de devenir permanents, et non plus temporaires, l’un après l’autre : l’urgence apparaît donc comme chronique. Et la seule voie pour nous en sortir, c’est désormais d’agir contre les causes de ces crises, d’en modifier les conditions de développement.
Vous écrivez que le capitalisme, « survivant à tous ses hôtes », a longtemps semblé un « parasite qui ne meurt jamais », mais qu’il pourrait bien aujourd’hui avoir rencontré des « limites naturelles » à son « espérance de vie ». Que voulez-vous dire ?
Le capitalisme rencontre de réels problèmes, en raison de ce qu’il faut appeler ses « limites naturelles ». Toutefois, je ne crois pas que les problèmes environnementaux puissent causer son déclin avant qu’il ne parvienne à entraîner l’effondrement de la planète tout entière. Si le capitalisme a la possibilité de continuer ainsi dans la voie incontrôlée dans laquelle il se trouve, sans aucune régulation ni limitation, il ne pourra certainement causer – sans possibilité de retour – qu’un processus croissant vers une destruction incommensurable du climat, de la biodiversité et de tout le reste…
Je ne distingue aucune autre voie que la coercition pour obtenir des entreprises qu’elles changent leurs comportements.
Certains marxistes pensent que les problèmes environnementaux pourront être la cause d’une crise majeure du capitalisme et entraîner, à terme, sa chute. Même s’ils ne disposent pas vraiment de preuves à l’appui de cette thèse, on peut bien sûr interpréter le covid-19 (et la crise économique qu’il entraîne) comme un exemple potentiel de ce processus : celui d’un phénomène environnemental causant une maladie zoonotique ayant eu pour conséquence une crise économique majeure au début de la décennie 2020. Toutefois, le covid-19 n’a certainement pas tué le capitalisme. Et je ne pense pas que quelque chose puisse annihiler le système capitaliste, sauf certains processus sociaux précis par lesquels de nombreuses forces humaines s’organisent pour travailler ensemble dans les mêmes directions contre ce système. Mais je ne crois pas qu’une crise environnementale parviendra jamais à elle seule à causer la fin du capitalisme !
Opinions
Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion
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3 années agoon
août 3, 2021By
adminLa critique du capitalisme est une sorte de passage obligé pour un homme politique en difficulté en France. Elle est pratique parce qu’elle séduit sur un assez large spectre, de gauche à droite. On pourrait donc considérer cette déclaration comme un simple exercice de rhétorique sans grande importance, mais ce faisant on commettrait une erreur, car cette expression révèle beaucoup sur la grande difficulté de l’Europe et surtout de la France à établir un diagnostic pertinent sur leur déclin accéléré.
En se trompant de diagnostic, on s’interdit de résoudre le problème. L’exercice se révèle donc dangereux.
L’appel à un capitalisme « responsable » par le président de la République est bien sûr avant tout une tactique politique. Nous sommes en période électorale et il s’agit probablement pour lui de parler à la gauche en essayant de faire oublier son image libérale, c’est de bonne guerre.
En critiquant un capitalisme devenu « fou », il est certain de marquer des points, même si cela ne repose sur aucun fait tangible. Mais au-delà d’agiter de vieux épouvantails, cette déclaration pose deux problèmes : le premier, c’est qu’elle sert à faire diversion sur les dysfonctionnements de l’État, et le second c’est qu’elle traduit un diagnostic erroné sur l’état du capitalisme en Europe.
Exiger un capitalisme « responsable », une diversion
Prôner un capitalisme responsable, c’est tenter de faire diversion pour éviter de poser la question de la responsabilité de l’État. Rappelons que celui-ci a abordé la crise de la Covid en ayant détruit les stocks de masques, puis a officiellement expliqué aux Français que le port du masque était inutile, et que de toute façon ils étaient trop bêtes pour savoir en mettre un.
Il a ensuite fallu près d’une année à cet État pour mettre en place une campagne de tests systématiques et les débuts de la campagne de vaccination ont été une série d’humiliants dysfonctionnements très largement constatés sur lesquels il n’est pas utile de revenir. La seconde vague a été abordée sans qu’aucune capacité supplémentaire n’ait été créée en réanimation, ce qui a nécessité un nouveau confinement pour éviter l’engorgement des services.
Après 18 mois de Covid, le collège public de mes enfants n’a pas organisé une seule heure d’enseignement à distance via un logiciel de téléconférence, et son application d’espace numérique de travail date visiblement des années 1990 ; elle s’est d’ailleurs effondrée dès les premiers jours d’arrêt des cours présentiels. Dès les premiers jours du confinement, la Poste a quasiment cessé de fonctionner.
Et ce ne sont là que les défaillances directement liées à l’épidémie. On comprend que le chef de l’État souhaite parler d’autre chose que la réforme de l’État, et faire diversion… Au Moyen-Âge, quand les choses tournaient mal, on brûlait des sorcières. En France, on brûle le capitalisme, éternel bouc émissaire.
Cette critique est particulièrement mal venue aujourd’hui, car si la crise de la Covid a montré une chose, c’est que le capitalisme est profondément responsable, au sens le plus large qu’on puisse donner à ce terme. Après des semaines de blocage résultant d’une gestion catastrophique des masques, et alors que des professionnels de santé mouraient de leur absence, l’État s’est finalement résolu à ouvrir leur approvisionnement et leur distribution au secteur privé, bref, au capitalisme, et la pénurie a disparu en moins de deux semaines.
Capitalisme irresponsable ? Quand est arrivé le confinement, tout le monde a craint les pénuries et certains n’ont pas hésité à prophétiser l’effondrement du système. Rien ne s’est effondré et il n’y a eu aucune pénurie. La grande distribution, victime traditionnelle des discours bien-pensants, a nourri la France malgré des conditions extrêmes.
Capitalisme irresponsable ? Puis à partir de décembre 2020, Pfizer, BioNTech et Moderna, purs produits du capitalisme spéculatif que l’on se plait à décrier, ont sauvé des millions de vies humaines avec leurs vaccins et permis à nos économies de repartir, un exploit que quelques mois auparavant, les bien-pensants – encore eux- au premier rang desquels notre Président, jugeaient impossible.
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